Dans mon juke-box mental, catégorie “chanson pour rendre hommage à un rocker disparu à 34 ans et que ça fait mal”, je n'aurais pas mis “Knockin' On Heaven's Door”. Beaucoup trop bateau pour un fan érudit de Dylan (et de Clash, et d'Elvis). Surtout dans une version Nouvelle Star – entre des reprises de Starmania ou de De Palmas. Mais mieux que quiconque, le Hellboy en chef savait que l'enfer est pavé de bonnes intentions. Et aurait sans doute ri devant l'ironie de la chose.
Personnellement, je préfère garder d'autres souvenirs de Nikola Acin. Ceux de ses articles où transparaissait son humour décapant autant que son amour pour son sujet. Ou ceux de ses concerts dans des lieux improbables, il y a quelques années, bien avant qu'on parle de la "nouvelle scène rock parisienne" (grumpf), où il s'excusait toujours, sincèrement, de la mise en place approximative de son groupe, guère apparente à mes oreilles. Comme lorsque les Hellboys avaient fait la première partie des très graisseux Turbo AC's, dans l'arrière-salle d'un café louche au fin fond du XIXe.
Dans mon Wurlitzer mental, ce serait plutôt “Forever Young”.
May you build a ladder to the stars
And climb on every rung,
May you stay forever young,
Forever young, forever young,
May you stay forever young.
Bob Dylan
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2 commentaires:
« Viellir, hélas ! disait mon père, mais c'est le seul moyen que j'aie trouvé de ne pas mourir jeune. » ― Daniel Pennac
Et inversement, donc.
Joli hommage, monsieur.
moi aussi, je suis sûre que Nikola s'est fendu d'un commentaire très drôle quand il a vu ça...et oui, joli hommage
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