Bizarrement, l'un des derniers milieux où l'eugénisme est encouragé, mieux, revendiqué, outre celui des nostalgiques du IIIe Reich, est celui des collectionneurs d'enregistrements pirates. Pas question pour eux de s'échanger autre chose que des fichiers flac (un format de compression non destructeur) de première génération, avec marqueurs génétiques et pedigree détaillé exigés, captés sur DAT (le Min-Disc n'est pas assez bon pou eux). Sinon, le risque est terrible - et insupportable de - je cite, “polluer le patrimoine génétique” (sic). Sonore, s'entend.
Le plus drôle, bien sûr, étant qu'un nombre non négligeable de ces enregistrements captés dans les règles l'art est quand même rigoureusement inaudible, pour toutes sortes de raisons (jam band testant la résistance de son auditoire, sono pourrie, spectateurs bavards à proximité)...
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire